La question écologique est certainement d’une grande actualité. La nécessité de repenser notre mode de vie et notre utilisation des ressources de la planète est devenue l’une des priorités politiques et économiques de tous les gouvernements. Le récent rapport des Nations unies sur le réchauffement de la planète est clair : nous devons changer notre façon de vivre et de consommer les ressources naturelles pour éviter une catastrophe écologique. En effet, il est désormais scientifiquement prouvé que si nous ne sommes pas capables de modifier notre approche d’une certaine manière, dans quelques décennies, le changement climatique sera irréversible et nous laisserons un héritage terrifiant aux générations futures.
Cependant, le changement n’est pas seulement l’affaire des politiciens et des grandes industries. Au contraire, il doit se construire jour après jour, dans les petites actions quotidiennes de chacun d’entre nous. Les récents sondages montrent que la population française est de plus en plus réceptive à cette question. Plus de 62% des Français considèrent le changement climatique comme une menace majeure pour leur propre avenir et celui de leurs enfants. Cette nécessité de repenser nos modes de vie dans un contexte plus équilibré et écologique sera de plus en plus un enjeu pour nous tous. Chaque famille devra réfléchir à ce qu’elle achète, consomme et introduit dans ses foyers. Dans le secteur de l’ameublement, l’accent est mis de plus en plus sur les tendances écologiques.
Ce n’est pas toujours facile, car le mobilier, comme la mode, a connu un changement d’époque au cours des vingt dernières années. Il y a quelques décennies encore, les meubles étaient achetés à l’occasion d’un mariage, conçus pour durer toute une vie et être transmis d’une génération à l’autre. Aujourd’hui, cependant, les meubles doivent être renouvelés fréquemment pour suivre les tendances actuelles. Tout s’est accéléré, les médias sociaux projettent des aspirations et des styles sur les ménages du monde entier, contribuant à raccourcir la durée de vie moyenne de nos meubles avec un impact énergétique et écologique ingérable. Dans le domaine de la durabilité des meubles, certains progrès ont été réalisés ces dernières années, grâce aux certifications de durabilité pour les moquettes et les meubles fabriqués avec du bois provenant de forêts renouvelables, mais il reste encore beaucoup à faire.
Toutefois, s’efforcer d’adopter une approche durable ne signifie pas nécessairement vivre dans une maison à l’allure démodée. Le soin et le respect de l’environnement peuvent également se concilier en matière de décoration intérieure.
Créer un nouveau look pour une pièce sans changer les meubles
Le papier peint est un choix de plus en plus populaire ces dernières années pour ceux qui sont fatigués de l’aspect d’une pièce mais qui ne veulent pas se débarrasser des vieux meubles et en acheter de nouveaux. L’un des avantages du papier peint est qu’il peut être remplacé sans trop d’efforts lorsque le besoin s’en fait sentir. Il faut toutefois se méfier des nombreuses offres à bas prix, car les papiers peints proposés sont produits selon des procédés industriels polluants, contiennent un pourcentage important de fibres synthétiques et ne sont donc pas recyclables. Il est donc important de choisir un papier peint écologique, exempt de substances nocives et compostables, car lui aussi devra être remplacé un jour. Lorsqu’on envisage d’utiliser des papiers peints compostables, il est important d’évaluer la traçabilité de la chaîne d’approvisionnement des matériaux. La présence du certificat FSC, qui garantit que le bois utilisé pour produire le papier provient de plantations renouvelables, est essentielle dans ce contexte.
Une structure en fibres naturelles, avec des matériaux tels que le lin, le bambou, le coton est d’une grande importance pour une décoration durable, car celles-ci sont moins nocives pour l’environnement, durent plus longtemps et sont plus résistantes. Un autre élément à prendre en compte est le processus de production, qui doit éviter l’utilisation de colles synthétiques pour lier le matériau naturel, car celles-ci rendent l’ensemble du produit impropre à être placé dans le bac de compostage à la fin de son cycle de vie.