Aujourd’hui, la cuisine italienne est partout. Pizza, risotto, bruschetta, cannelloni, lasagnes… Tous ces noms nous font saliver d’avance, tant la gastronomie de nos voisins transalpins est réputée pour sa générosité et sa gourmandise. Mais saviez-vous qu’en plus d’être un vrai délice pour nos papilles, elle est égalementtrès bonne pour la santé?
Le régime méditerranéen, un allié bien-être insoupçonné
Qui n’a jamais entendu parler de la «diète méditerranéenne»? Ce régime alimentaire traditionnel est en effet fréquemment plébiscité par les nutritionnistes et autres professionnels de santé, car de nombreuses études prouvent qu’il possède des vertus diététiques multiples et variées.
Ce qui caractérise le régime méditerranéen, c’est son abondance de fruits, de légumes, delégumineuses, d’herbes aromatiques, de noix et de céréales, consommés quotidiennement, associés à une faible consommation de viande rouge et à une consommation modérée de poisson (environ deux fois par semaine). Ainsi, les bienfaits de cette alimentation spécifique seraient:
- La prolongation de l’espérance de vie de manière qualitative
- L’amélioration de la forme physique de façon générale
- La réduction des troubles cardio-vasculaires, en permettant par exemple de mieux contrôler la glycémie
- La prévention du surpoids
- La limitation de l’apparition et de l’aggravation de maladies neuro-dégénératives (Parkinson, Alzheimer), en diminuant les risques de petits accidents cérébraux qui fatiguent et abîment le cerveau
- Une augmentation de la fécondité
Or, la cuisine italienne repose en très grande partie sur le régime méditerranéen: ils ont en effet en commun l’utilisation de produits frais (légumes, poissons, céréales, herbes aromatiques, huile d’olive, œufs…), auxquels les italiens rajoutent d’autres ingrédients, comme la charcuterie et le fromage par exemple.
La structure d’un repas italien
Pour comprendre pourquoi la cuisine italienne est bonne pour le moral et la santé, étudions tout d’abord le déroulement d’un repas italien; puisque contrairement à ce que l’on pense, celui-ci ne se limite pas à notre traditionnel entrée-plat-dessert français.
En tout premier, on déguste lesantipasti. Ce sont des hors d’œuvre, qui peuvent être très différents: la plupart du temps, ils sont composés de charcuterie italienne (copa, jambon de parme, mortadelle, salami…). Mais ils peuvent aussi être composés de fromage italien (mozzarella surtout) avec des légumes crus, marinés ou cuits, (tomate, poivrons, aubergines marinés à l’huile d’olive…), ou encore avec des produits de la mer (anchois, poulpes marinés).
Ensuite vient leprimo piatto, le premier plat. En général, ce sont des pâtes (spaghetti, lasagnes, ravioli, pennes, tagliatelles, etc.) Mais il peut s’agir aussi de gnocchi (des petites boulettes de pomme de terre ou de semoule de blé), d’un risotto, ou encore d’un potage (on fait cuire des pâtes dans un bouillon) ou d’un minestrone.
Puis c’est au tour dusecondo piatto, le second plat, qui constitue le plat de résistance. C’est à ce moment du repas que l’on sert de la viande ou du poisson (fritto misto, ossobucco, escalope saltimbocca, vitello tonnato…), accompagné(e) d’un contorno (une garniture de légumes, qui est servie à part).
Les aliments suivants sont lesformaggio, les fromages. Bien sûr, on y retrouve les plus connus des fromages italiens (gorgonzola, parmesan, mozzarella, etc.), mais aussi d’autres fromages moins célèbres, qui gagnent pourtant à être découverts (burrata, pecorino, provolone, etc.).
Enfin arrivent lesdolci, les desserts, parmi lesquels on retrouve bien sûr le panettone, le tiramisu ou encore la panna cotta, les plus illustres desserts italiens. Maisla cuisine italienne est infiniment vaste, et chaque région possède ses propres spécialités, comme les sabadas, les gâteaux à la ricotta ou les pandoros par exemple.
Pour parachever ce repas, on peut finir par uncaffé expressoou uneliquore(limoncello, grappa, amaro).
Focus sur ces aliments qui nous font du bien
La cuisine italienne a cette capacité intéressante d’allier l’esthétique, à travers les couleurs et formes de ses multiples plats, à l’utilité et à la nécessité, en nous procurant toutes les substances dont nous avons besoin pour notre bien-être.
- Les légumes et les fruitsapportent toutes sortes de vitamines nécessaires à une bonne santé.
- Les épices: non seulement elles permettent de relever délicatement le goût des aliments qu’elles accompagnent pour les mettre en valeur, mais elles sont aussi un moyen d’utiliser moins de sel, qui, consommé trop souvent et en trop grandes quantités, est très mauvais pour la santé.
- Les herbes fraîches et aromatiques, dont les propriétés naturelles favorisent le bon fonctionnement du métabolisme (transit, digestion).
- L’huile d’olive: ingrédient fondamental et essentiel en Italie, elle est faible en acides gras saturés mais riche en acides gras mono-saturés, en polyphénols et en vitamine E, excellents pour la santé.
- Les condiments (ail, oignons), loués par les nutritionnistes car ils sont particulièrement utiles au système cardio-vasculaire (fluidification du sang, antioxydant, etc.).
- Les féculents: peu caloriques, ils sont riches en glucides et en fibres, et donnent de l’énergie pour la journée.
- Les céréales, graines, noix et légumineuses, qui contiennent beaucoup de protéines, minéraux, vitamines, et fibres.
Mais rappelez-vous surtout que ce qui rend les repas italiens aussi exceptionnels, c’est le temps que l’on y accorde. En effet, il faut prendre le temps: bien mastiquer et déguster ce que l’on porte à sa bouche. Les italiens savourent chaque seconde passée à table, et c’est peut-être là le vrai secret de leur santé…
Il n’y a donc plus qu’une seule chose à dire désormais: a tavola et buon apetito!