Covid-19 : penser l’après confinement dans une conscience harmonieuse

Nous vivons cloitrés depuis le 17 mars. 30 jours que nous sommes invités à sauver des vies en vivant chez nous. Près de 5 semaines que les rares occasions de profiter du monde se limitent aux rayons pâles d’un supermarché de quartier. Eventuellement à quelques exercices de gymnastique sur le ciment gris d’une place ou d’une rue désertée.

Pour les habitants des villes, pour celles et ceux qui n’ont pas la chance « d’observer avec gratitude » tomates cerises, tournesols, coriandre ou piments de Padron s’émanciper dans leur jardin, la situation est moins guillerette.

Pour celles et ceux qui partagent les quelques dizaines de mètres carrés de leur appartement avec de joyeux drilles de quelques printemps, l’existence d’un modeste balcon s’apparente à une promesse de voyage au bout du globe.

Presque un signe extérieur de richesse en somme.

Restaurants, bars, cinémas, discothèques, gymnases, librairies, théâtres, boutiques, squares, parcs, plages, gares, aéroports… Fermés !

La quasi totalité de ce qui nous lie au monde, aux autres, à tout ce qui relève du rapport à l’humanité nous a été dérobée.

Entre 3 et 4 milliards d’individus vivent un exil à domicile.

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